OUI à la Loi sur le transit routier
Les Femmes PDC veulent plus de sécurité dans le trafic routier dans les Alpes
Avec la construction d’un second tube au Gothard en vue de la réfection du tunnel actuel, puis l’ouverture de la deuxième voie, les Femmes PDC sont persuadées que la sécurité des liaisons Nord-Sud sera fortement améliorée. Elles sont également persuadées – au vu des études – que le trafic poids lourds ne peut être absorbé en totalité par le nouveau tunnel ferroviaire de base du Gothard et que la construction de quais de chargement pendant la fermeture totale du tunnel n’est pas non plus une bonne solution. Les Femmes PDC estiment que la protection des Alpes, très clairement inscrite dans la Constitution, garantit à la Suisse qu’elle ne subira pas la pression de l’UE pour qu’elle ouvre la deuxième voie sans une votation populaire.
NON à l’initiative de mise en œuvre
Les Femmes PDC rejette à l’unanimité l’initiative de mise en œuvre de l’UDC
L’initiative crée en quelque sorte une justice à deux vitesses. Elle est contraire à la séparation des pouvoirs en vigueur dans notre pays et ne respecte pas la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). L’argument qui prétend que les étrangers criminels ne sont pas suffisamment exclus de notre pays n’est pas correct. L’année passée plus de 4’000 étrangers criminels ont été expulsés, donc clairement plus que les 1’500 qu’exigeait la première initiative de l’UDC sur le renvoi. Le catalogue des délits qui conduisent à l’expulsion, tel qu’il a été complété par l’initiative de mise en œuvre, fait que – même pour des cas bagatelles – on peut être menacé de renvoi. Le caractère automatique de l’expulsion rend impossible un examen au cas par cas qui tiendrait compte du principe de proportionnalité. Le Parlement a élaboré une législation détaillée qui peut entrer en vigueur en 2016 et qui respecte la volonté populaire.
Pour les deux autres objets en votation, les Femmes PDC avaient pris position en automne 2015 déjà. Elle disent OUI à l’initiative « pour le couple et la famille » et NON à l’initiative « Pas de spéculation sur les denrées alimentaires » de la Jeunesse socialiste suisse.